Pour le prouver, les chercheurs en neurosciences font suivre un protocole original aux volontaires.

1️⃣ Soumettre une énigme aux volontaires qui vont tenter de la résoudre sans y parvenir.

2️⃣ Équiper les volontaires d’un casque encéphalogramme composé de 64 électrodes pour enregistrer l’activité des différentes zones du cerveau.

3️⃣ Autoriser les volontaires à s’assoupir pendant 20 minutes tout en veillant à ce qu’ils ne sombrent pas dans un sommeil profond.

Le détecteur d’endormissement est une gourde métallique que les cobayes tiennent du bout des doigts. S’ils s’endorment, le relâchement musculaire va libérer la bouteille et le bruit de sa chute sur le sol les réveillera.

4️⃣ Une fois reposés, les volontaires reprennent la résolution de l’énigme.

Les scientifiques visent un nombre de 100 volontaires pour ainsi mieux comprendre « comment un sommeil de quelques secondes peut réorganiser la mémoire sémantique (celle du langage notamment) et permettre de trouver la solution à un problème ».

Je n’ai pas été volontaire pour cette étude, et pour autant il m’arrive régulièrement de trouver des idées de posts, d’accroches d’articles, quand je commence à m’endormir.

💡 Pour éviter de me forcer à retenir l’idée toute la nuit de peur de l’avoir oubliée au réveil j’ai une astuce : un bloc-notes et un crayon posés sur ma table de chevet afin de retrouver mes éclairs de créativité le lendemain matin et surtout pour m’endormir le cerveau libéré.

Et vous, avez-vous déjà eu des moments « Eurêka ! » après une petite sieste ?

Découvrez l’article de l’INSERM sur

https://www.inserm.fr/reportage/neurosciences-une-sieste-creative/